lundi 24 octobre 2011

Un petit «pense-bête» en cette période de planification des party de Noël d'entreprises...

Party de Noël : prendre ses responsabilités d’employeur
Par Florent Francoeur, CRHA,
Crise économique, grippe A(H1N1), tout concourt cette année à calmer l’enthousiasme, même des fêtards les plus endurcis, pour les partys de Noël! Déjà, la situation de l’économie avait modéré les transports de beaucoup d’employeurs. Et la pandémie de grippe est venue en décourager plusieurs autres…

Mais bien qu’il soit souvent plus modeste cette année, le party de Noël fait encore partie de la tradition et il aura tout de même lieu dans plusieurs entreprises. C’est toujours une bonne façon de remercier ses employés.
Toutefois, une fête de bureau peut facilement se transformer en cauchemar pour la personne qui est victime de la conduite inacceptable d’un collègue. Pour l’employeur aussi… Ce dernier pourrait en effet être tenu responsable d’un incident ou d’un accident survenu pendant cette soirée. En cas de harcèlement par exemple, il pourrait être condamné à verser des dommages exemplaires à l’employé touché.
Rappelons que tout employeur est tenu, en vertu du Code civil du Québec, de la Loi sur la santé et la sécurité du travail et de la Charte des droits et libertés de la personne, de protéger la santé et la sécurité de ses employés. Cette obligation peut s’étendre, selon la gravité de l’incident, à une activité sociale telle la soirée de Noël, et ce, qu’elle se tienne dans les locaux de l’employeur ou à l’extérieur, pendant ou après les heures de travail.
Alcool, accident, harcèlement, bagarre…
Ainsi, l’employeur doit voir à ce que tout se passe correctement. L’alcool étant souvent la cause de comportements imprudents ou de gestes inconvenants, nombreux sont ceux qui ne paient plus les consommations au cours de la soirée ou qui ferment le bar deux heures avant la fin du party. Il faut savoir à ce propos que l’employeur peut être jugé en partie responsable si un employé qu’il a laissé boire avec excès et partir en état d’ébriété subit un accident sur le chemin du retour.
Et quoi de plus désagréable pour une personne que de subir les attentions importunes d’un collègue pendant cette soirée où elle devrait tout simplement s’amuser! C’est pourquoi l’employeur est en droit de demander à ses employés qu’ils adoptent une conduite correcte à l’égard de leurs collègues et de sévir le cas échéant, les sanctions pouvant aller jusqu’au congédiement. C’est en effet son devoir, selon la Loi sur les normes du travail, de prendre les moyens raisonnables pour prévenir toute forme de harcèlement et d’intervenir pour faire cesser toute conduite harcelante. Et cette obligation s’applique à tout événement social de l’entreprise.
L’alcool aidant, une bagarre peut aussi éclater de façon intempestive. On commence par s’injurier et on en vient aux coups, transformant ainsi la soirée en désastre. Encore là, l’employeur, qui doit assurer la sécurité de son personnel, pourra être justifié d’imposer des sanctions aux responsables de l’altercation.
Pour éviter tout incident regrettable…
Pour prévenir tout risque de dérapage lors de leurs activités sociales et pour s’assurer que les employés rentrent en toute sécurité à la maison, plusieurs entreprises prennent des dispositions spécifiques qui s’appliquent tout particulièrement au party de Noël. Voici quelques conseils…
En premier lieu, élaborez une politique sur le harcèlement psychologique claire et efficace, connue et bien comprise par tous les salariés. Indiquez-y clairement que vous ne supporterez aucun comportement déplacé.
Quand vous décidez d’organiser un party de Noël, désignez une ou plusieurs personnes pour encadrer l’événement et établissez un programme rigoureux qui laisse peu de place à des initiatives malencontreuses.
Pendant la soirée, ne proposez pas un bar ouvert ou limitez, en distribuant des coupons, le nombre de consommations par employé. Cessez d’offrir de l’alcool deux heures avant la fin du party. Vous pouvez même fournir des alcootests avant le départ.
Pour éviter des accidents, prévoyez d’autres moyens de transport : invitez vos employés à faire du covoiturage avec un chauffeur désigné, offrez-leur des coupons de taxi ou incitez-les à appeler Opération Nez rouge.
On dit aussi que le fait d’inviter les conjoints peut contribuer à réduire les écarts de conduite et à éviter des dérapages, même si cela occasionne des frais supplémentaires. Cela pourrait être une bonne décision…
Joyeuses fêtes!

dimanche 23 octobre 2011

Le mentor est important

L'auteur présente le mentor comme étant un levier important dans un changement de direction, particulièrement dans la passation d'une entreprise familiale. Ma phrase favorite dans l'article: «on ne gère pas une entreprise comme on gère sa femme ou ses enfants» J'AIME!

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/333881/combien-de-faux-pas-evites-grace-a-un-mentor

jeudi 6 octobre 2011

Horaires de travail VS conciliation travail-famille?

Des statisques intéressantes qui reflètent sans doute les nouvelles réalités des jeunes familles et de la valorisation de la conciliation travail-famille même si aujourd'hui les femmes sont autant scolarisées que les hommes.

Les horaires de travail irréguliers en vogue

Olivier Schmouker . les affaires.com . 05-10-2011

CENTRE DE DOCUMENTATION

L'étude de l'ISQ (p. 5 du PDF)
chapeau Les horaires «normaux» sont de moins en moins courants. Photo : Bloomberg.
Avoir un emploi de 9h à 17h, de lundi au vendredi, devient de moins en moins fréquent au Québec. Cela ne concerne plus que 70% des employés, à la baisse d’une baisse de 4,1 points de pourcentage emtre 1996 et 2008, d’après l’Institut de la statistique du Québec.

En revanche, les horaires de travail irréguliers - variant d’une semaine ou d’un mois à l’autre - sont de plus en plus courants : ils concernent 12% des employés, à la suite d’une progression de 3,7 points de pourcentage durant la même période de temps. D’autres types d’emplois à horaires particuliers sont, eux aussi, à la hausse, comme les postes de nuit et les postes fractionnés ou sur appel.

Les femmes ont été les plus touchées par la diminution des postes à horaires «normaux». Elles étaient en effet 75,6% à en bénéficier au milieu des années 1990, et ne sont maintenant plus que 70%, soit une perte de 5,6 points de pourcentage. Elles ont ainsi atteint un pourcentage similaire à celui des hommes (69%, après une baisse de 2,7 points de pourcentage).

En toute logique, les femmes se sont retrouvées à occuper de plus en plus de postes à horaires irréguliers : 13,2% d’entre elles (+4,8 points de pourcentage) travaillent ainsi de nos joirs. C’est nettement plus que les hommes, dont le pourcentage est de 10,4% (+2,7 points de pourcentage).

5 idées reçues sur l’emploi | L'actualité

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